Initialement, il s’agissait pour les chrétiens de se réunir en famille ou entre voisins afin de célébrer la venue de Jésus Christ. C’est pour cela qu’ils se déroulent de la période allant de la Toussaint à Noël.
Au fil du temps, les chants issus de recueils populaires français se sont agrémentés de couplets et refrains en latin et en créole. Par ailleurs, la place du sacré y a aussi été réduite, par l’introduction de passages et ritournelles profanes.
Bien qu’il existe encore des Chanté Nwel familiaux, la tendance est aux manifestations publiques où le maître-mot est l’amusement !
Contre une participation alimentaire ou financière (20 euros en moyenne), l’organisateur vous ouvre ses portes.
Vous y trouverez forcement quelqu’un qui partagera avec vous le petit livre regroupant les chants traditionnels : le « Kantik ».
Entre deux séries de chants rythmés par le son du tambour et des « tibwa », vous pourrez déguster les mets typiques de cette période.
Le cochon y est grandement mis à l’honneur. Il est apprécié en pâtés salés, jambons de Noël et le ragout. Ce dernier est généralement accompagné de « Pois d’Angole » et d’igname. Ces saveurs inédites émoustilleront vos papilles.
Côté boisson, vous découvrirez les liqueurs, le « ti punch » accompagné de son succulent sirop de « groseilles pays », une variété d’Hibiscus (bissap).
C’est surtout l’occasion de découvrir un des aspects de la tradition martiniquaise en compagnie de personnes qui vous accueilleront chaleureusement !